• La norme ISO 16890
  • Produits courtois
  • Les Règles de l'Art
  • La  nouvelle norme concerne les tests et la méthode de classification des filtres à air utilisés dans les systèmes de ventilation générale.

    Elle met l’accent sur l’efficacité de filtration sur différentes tailles des particules fines 1µ, 2,5 µ, 10 µ (PM1/PM2.5/PM10) alors que la norme EN 779:2012 utilisait uniquement des particules de 0.4 micron pour mesurer l’efficacité des filtres du M5 au F9. Pour qu’un filtre à air soit classé en PM1 ou toute autre taille PM, il doit démontrer un rendement minimum de 50%. Pour les filtres grossiers, la nouvelle norme comprend les filtres qui retiennent moins de 50% des particules dans la gamme PM10. Celles-ci seront connues sous le nom « ISO grossier » et décriront leur performance PM10 comme “PM grossière 45%”.

    tab_nex_norme

    tab_comparaisons_normes-ISO16890

    Tous les produits courtois répondent à la norme ISO 14644, ISO 14698, ISO 16890 (qui remplace la norme  EN 779)

    Les règles de niveau maximale de contamination particulaire sont fixées par les Normes NF EN ISO 14644  1 à 12, NF EN ISO 146498 et BPF pour la pharmacie.

    La NF EN ISO 14644-1 ci-dessous indique la concentration maximale admissible par m3 en fonction de la classe d’empoussièrement.

    tableau_normes_ISO

    Les Normes :

    ISO EN NF 14644-1 (2015) : Classification de la propreté de l’air
    ISO EN NF 14644-2 (2015) : Spécification pour les essais et la surveillance en vue de démontrer le maintien et la conformité avec Iso 14644-1
    ISO EN NF 14644-3 (2006) : Méthodes d’essai
    ISO EN NF 14644-4 (2001) : Conception, construction et mise en fonctionnement
    ISO EN NF 14698-1 (2004) : Maîtrise de la bio-contamination - Principes généraux et méthodes
    ISO EN NF 14698-2 (2004) : Maîtrise de la bio-contamination - Evaluation et interprétation des données de bio-contamination
    ISO EN NF 16890-1 (2016) : Filtre à air de ventilation générale

     

    Les Règles de l'Art de la diffusion en salles propres.

    Definition et concept

    Pour réaliser une salle propre, il faut tenir compte de paramètres aérauliques qui sont :

    Le taux de brassage d’air.
    C’est le rapport entre le débit d’air soufflé et le volume de la zone considérée.

    La filtration d’air

    Elle assure la bonne qualité de l’air introduit dans la salle (ou rejeté à l’extérieur pour les locaux confinés). La filtration obéit à la norme EN 1822.

    La diffusion de l’air.
    Elle permet d’assurer l’évacuation de la contamination et d’éviter les transferts d’air non propre vers la zone sensible.

    On distingue :

    Le flux laminaire (ou unidirectionnel) Le flux d’air est maitrisé traversant l’ensemble d’un plan de coupe d’une zone propre. La vitesse d’air est régulière et homogène autour de 0,45 m/s avec des filets à peu près parallèles. Cette technique est généralement utilisé pour réaliser des zones ISO 5 et moins.

    Le flux turbulent (non unidirectionnel) où l’air soufflé dans la zone propre se mélange à l’air déjà présent par effet d’induction. Cette technique est généralement utilisé pour réaliser des zones ISO 7 à ISO 9.

    La cascade de pression
    Evite les introductions d’air non filtré (en provenance de l’extérieur) dans la salle propre. Il faut maintenir une légère surpression par rapport aux locaux adjacents (en général 15 Pa) pour assurer une étanchéité dynamique de l’enceinte.

    Concept et objectif

    Le flux laminaire est apparu dans les années 60 pour lutter contre les contaminations aéroportées des secteurs industriels, laboratoires et hospitaliers  avec les particularités suivantes :

    L’objectif est de protéger :

    Le produit
    L’opérateur
    Le consommateur
    L’environnement

    Les grands types de contaminants :

    Particules inertes (contamination particulaires)
    Particules viables ou micro-organismes (contamination microbiologique)
    Contaminations chimiques actifs (contamination moléculaire)

    Les vecteurs de la contamination:

    Les personnes
    L’environnement
    Les équipes de production
    Les matières premières, produits en cours de fabrication, semi-produits

    Les motivations :

    Contraintes technologiques de fabrication
    Contraintes de sécurité et réglementaire
    Exigences technico-économiques
    Avantage concurrentiel (qualité)